Présentation de la commune

L’origine du nom « Ourville »

En 1025, on trouve les formes de Hurvilla, puis Urvilla qui signifierait

« domaine de Hur ».

Par la suite, on parle de Horvilla (1240) et Ouravilla (1319).

Le nom Ourville apparaît vers 1398.

C’est en 1921 qu’Ourville devient Ourville-en-Caux.

 

Les figures incontournables de la commune

La famille de Lyvet

La famille de Lyvet se fixa à Arentot près d’Ourville (actuellement le hameau d’Arantot).

L’un d’entre eux, Georges de Lyvet, fut tué à la bataille d’Azincourt en 1415.

Le dernier descendant de cette branche de la famille, le comte Constantin Augustin Robert de Lyvet, maire d’Ourville-en-Caux, décéda en 1924 sans avoir eu de fils.

Les maires d’Ourville-en-Caux

  • Eugène SAMSON, maire de 1881 à 1895,
  • Robert de LYVET d’ARANTOT, maire de 1895 à 1924, sauf de décembre 1903 à janvier 1905 (révoqué de ses             fonctions par décret présidentiel du 18 décembre 1903),
  • Emile-Alexandre LEPICARD, maire de 1924 à 1925,
  • Auguste LECLERC, maire de 1925 à 1929,
  • Jean LEPICARD, maire de 1929 à 1966,
  • Michel PICOT, maire de 1966 à 1989,
  • André FAUCON, maire de 1989 à 2001,
  • Daniel LIVIEN, maire de 2001 à 2014,
  • Jérôme DOUILLET, maire depuis 2014.

Le blason d’Ourville en Caux

C’est maintenant chose faite, la commune a son blason.

Avec l’aide d’un héraldiste, Monsieur Denis Joulain, nous avons créé un blason à forte symbolique rurale en s’inspirant de la tête de bélier et de la tête de vache qui ornent les piliers d’entrée de la ferme de Madame Murzyn, chemin du Mont Edard, puis l’incontournable fleur de lin et enfin la statue de la Liberté, repère bien connu qui situe Ourville-en-Caux.

 

Le blason a été présenté aux membres du Conseil municipal pour validation puis déposé en Préfecture.

En langage héraldique, il est décrit ; « Ecartelé, au 1 de sinople à la rencontre de vache d’argent, au 2 d’argent à un avant-bras dextre en pal portant un flambeau le tout d’azur, au 3 d’argent à la fleur de lin aussi d’azur, au 4 de sinople à la rencontre de mouton d’argent ».

Le 4 décembre 2015, à Saint-Valéry-en-Caux, le blason de la commune d’Ourville-en-Caux, flambant neuf, était présent parmi les 38 communes participant au défilé du 25ème anniversaire du téléthon.

Les grands moments de l’histoire de la commune

Le train à Ourville-en-Caux

La gare d’Ourville située non loin du château d’Arentot ouvre le 25 octobre 1900.

La ligne est à voie unique, elle fait partie de la ligne Le Havre-Dieppe en passant par Fécamp.

C’est en 1980 que les installations ferroviaires ferment entre Dieppe et Fécamp.

 

 

 

Installation de l’électricité et arrivée du téléphone

1927: Installation de l’électricité dans les bâtiments communaux et les principales rues.

1929: Electrification de la gare d’Ourville.

1934: Décision de l’électrification de l’école.

1948: Décision de l’électrification des écarts de la commune.

1957: Installation du téléphone à la mairie.

Guerres

Seconde Guerre mondiale

L’occupation d’Ourville par l’armée allemande est effective le 10 juin 1940.

Une fusillade éclate au carrefour de la Forge ce jour entre un poste allemand et des camions de soldats français qui seront faits prisonniers. Les jours suivants, plusieurs fusillades et des canonnades éclatent vers le Hanouard, Grainville, le hameau du Petit Torcy où un soldat français et un anglais seront tués.

Le 1er octobre 1940, la rentrée scolaire n’a pas pu se faire dans les locaux, ceux-ci étant occupés par l’armée allemande.

Elle se fera dans deux pièces louées provisoirement d’un immeuble.

Guerre d’Algérie

En raison des évènements d’Algérie, les réjouissances du 14 juillet et de la Saint Laurent sont supprimées.Les crédits rendus ainsi disponibles sont affectés à l’envoi d’un colis aux soldats mobilisés en Afrique Française du Nord.

Cette opération est renouvelée en 1958.

Quelques anecdotes

En 1945, il est décidé que le balayage des classes sera assuré par une femme de ménage

et non plus par les élèves pour des raisons sanitaires.

En 1960, des tombes gallo-romaines sont découvertes lors d’un terrassement dans le hameau de  Froiderue : deux petits sarcophages contenant des objets divers. Ils resteront au Musée Départemental des Antiquités de Rouen.  En 1966, le Tour de France passe à Ourville

 

 

 

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Cette même année, la place du Marché devient la place Jean Lepicard (Maire d’Ourville de 1929 à 1966).

 

 

Le patrimoine

Eglise Notre-Dame de l’Assomption

L’église d’Ourville date du XIIIe siècle, mais elle a été transformée au XIXe siècle. C’est en 1854 que la cloche résidant dans le beffroi de l’église a été fabriquée. Cette cloche s’appelle Marie-Hippolyte-Jeanne-Louise, elle a été créée par des frères fondeurs d’Elbeuf, chez Caplain Lancestre.

Statue de la liberté

Les tribulations de la Statue de la Liberté, qui orne le rond-point d’Ourville-en-Caux,

commencent par la liquidation d’une chaîne d’hôtellerie (Noctuel) qui en avait fait son emblème. Rachetée par un particulier qui l’installe au fond du parc de son manoir, elle est ensuite vendue deux fois aux enchères.

La première fois à un passionné de Bourvil qui y voit une référence au film « le cerveau ».

La seconde fois, en 1996, quelques entreprises ourvillaises  (les sociétés Grabowsky-Duval, Carpentier, Arnette, Pouchet, Sotumec, DGS International) décident d’acquérir cette statue, avant d’en faire don à la commune.

L’emplacement retenu est le carrefour des routes de Fauville, du Grand Bosc et du chemin du Petit Bosc.

Cette statue est la réplique en miniature de celle qui fut offerte en 1886 par la France aux Etats-Unis pour commémorer le centenaire de l’Indépendance américaine. Deux ingénieurs français Gustave Eiffel  et Frédéric-Auguste Bartholdi  en furent le concepteur et le constructeur.

Notre statue mesure environ 6 mètres, ce qui correspond à un peu plus de la taille originale de la main new-yorkaise.

Cette réplique a, certes, quelques erreurs : elle tient sa tablette verticalement, a une couronne de rayons longs et rapprochés, elle tient un flambeau en forme de vasque ajourée et elle est bleue !

Mais cela n’empêche pas les touristes de s’arrêter et de la photographier.

De plus, elle est un excellent repère.